Comité Chômeurs - Salariés Alfortville

C.C.S.A.

Porte parole : Daniel Petri
Comité chômeurs & salariés d'Alfortville - CCSA - 136 ter rue Etienne Dolet - 94140 Alfortville
ccsa94@orange.fr

6 novembre 2011

Relogements- Prédémolition

MENSONGES, MENACES ET TRAHISON

communiqué 385

 

Petit récapitulatif

Quand le Plan de rénovation urbaine de « démolition-reconstruction » de logement a été annoncé (fin 2008), le grand slogan de la mairie était : 543 logements détruits = 543 logements reconstruits. Le grand slogan de LOGIAL était : A nouveau logement de superficie égale, même « reste à charge » pour les locataires (pas d’augmentation de la quittance)

Résultat :

Les 3 immeubles « à démolir » étaient de VRAIS logements sociaux

Hors, voici le nombre exact de logements sociaux COMPARABLES : ZERO !

Petite comparaison (estimation) des loyers (hors charges) des 3 immeubles et des futurs logements neufs

Immeubles à démolir immeubles neufs
F2 : 280 € 500€
F3 : 350€ 650€
F4 : 400€ 780€
F5 : 550€ 900€

C’est dire que la plupart des locataires concernés par ces démolitions ne peuvent pas y avoir accès.

Non seulement, les logements neufs sont plus petits mais ils sont en moyenne de 100 à 200 euros plus chers (même avec les aides de la CAF)

Développons :

Quand les locataires ont les moyens de payer, LOGIAL leur propose un logement neuf Quand la situation se complique (chômage, revenus minimum de type RSA ou Allocation Adultes Handicapés, faibles retraites, ou profil ne correspondant pas à du logement social grand standing) :
terminé la fête ! Retour à la case départ ! Pour toutes ces familles et locataires en difficulté : ce sera un relogement dans un logement ANCIEN.
Et, selon la crédulité du locataire (si le locataire semble « malléable » ou non) : réfection totale du logement proposé (sanitaires, électricité, etc.), pour les uns ou reprise de celui-ci « en l’état » pour les autres.

Menaces et intimidation :
  Propositions qui n’ont rien à voir avec ce que le locataire a demandé et s’il refuse les propositions LOGIAL, menace de non-relogement

  Appartement remis en état « à l’arrache », dans le meilleur des cas ou livré tel quel, assorti de la petite phrase d’accompagnement : « soyez contents, on a refait la peinture »

  Déménagement : prestation minimale, les locataires doivent se débrouiller pour démonter et remonter eux-mêmes les meubles et cuisines équipées

Le bilan :

  Les familles alfortvillaises qui attendent un logement plus grand depuis des années sont dans l’impasse

  Les familles qui vivent (ou survivent) dans les taudis et hôtels insalubres du « parc privé » sont sacrifiés, le Maire et son adjoint-sénateur leur répondant qu’elles ne sont pas prioritaires puisque les logements anciens sont « réservés » aux habitants défavorisés des immeubles voués à la démolition, 70% d’entre eux ne pouvant s’offrir le luxe d’aller dans un des logements neufs promis par Messieurs Rouquet, Carvounas, Diaz et El Mouftari lors des réunions et encore moins « l’accession sociale à la propriété » à 3000 euros le m2.

  Les expulsions de familles frappées de plein fouet par la crise s’accélèrent au mépris de toute considération humaine élémentaire

Voilà l’état réel du dossier noir du logement à ALFORTVILLE.

Ne restez pas isolés !

N’hésitez pas à nous contacter pour faire valoir votre droit à un vrai logement social (loyer modéré, surface correspondant à la situation de la famille, sanitaires et électricité aux normes les plus récentes, etc.)

PERMANENCES TOUS LES VENDREDIS
À 18 heures (ou sur Rendez-vous au 09 54 55 68 54)
Au local du CCSA,
136 ter, rue Etienne Dolet